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Anthologie du Poisson Pilote - Martine Rouhart

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Copie de anthologie poisson pilote.jpg

a antho martine.jpgMartine Rouhart

Martine Rouhart est née à Mons en 1954. Après des études de droit à l’Université Libre de Bruxelles, elle est entrée comme juriste dans une compagnie d’assurance. Lire et écrire ont toujours fait partie de sa vie : des articles de nature juridique mais aussi des poèmes, des nouvelles, des récits de voyage.

Mais c’est grâce à l’une de ces épreuves de la vie qui vous tombe dessus sans crier gare que l’écriture a définitivement pris le dessus. Après la parution de son premier récit, Agir et accueillir (qui vient d’être réédité, « Six ans après… »), quatre romans ont été publiés.

Ecrire, c’est pour elle faire danser les mots, exercer sa sensibilité et se donner aux autres en petites touches plus ou moins transparentes.

Lire de la poésie, un besoin presque vital.

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Poème inédit

                            A ma sœur

Te souviens-tu

des années d’autrefois

la chambre partagée

les peines mélangées

les rires emmêlés

les mots enchaînés

Te souviens-tu

de notre complicité

des moments volés

des secrets échangés

de nos jeux accordés

Te souviens-tu

de nos efforts maladroits

pour grandir

apprendre à aimer

des armes forgées à deux

pour gagner les cœurs

Te souviens-tu

de la première séparation

fusion gémellaire

un gouffre qui se creuse

tu m'avais dit adieu

des larmes plein les yeux

Tu t’en souviens tu le sais

les mêmes forces et attentes

fragilités enfouies

et luttes au fond de soi

Images de toi de moi

reflétées à l’infini

miroir magique

parfois en t’entendant

je crois m’écouter penser

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Poète invité : ROLAND LADRIERE

a antho roland.jpgRoland Ladrière est né en 1948. Études de droit et d'orientalisme. Poète et traducteur de poètes italiens, collaborateur de revues littéraires. Nombreux recueils publiés, parmi lesquels Le feu grégeois /Hors la graine, séisme. Lauréat de la Fondation Simone de Carfort pour Aimer l’obscur en 2001 et Prix Jean Lebon pour La lettre d’amour en 2012. Publication de livres d'artiste en collaboration avec Marina Boucheï, peintre et graveur. En 2015 chez de Corlevour, Inconnaissance éblouie suivi de La ville reflétée.

J’ai connu le juriste avant le poète. Nous avions passé des heures à rédiger dans une heureuse complicité une foule de pages pour la défense des pensions complémentaires en Belgique. Roland Ladrière est parti travailler et vivre au Luxembourg et, comme il arrive souvent, nous nous sommes perdus de vue. C’est l’Association des écrivains belges qui a permis de rétablir le contact. Depuis, j’ai découvert sa poésie. Profonde, intime, où il est question des mystères du monde et de tout ce qui nous dépasse. 

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Aimer l’obscur

                     extraits (de Corlevour, 2015, in Inconnaissance éblouiesuivi deLa ville reflétée)

Et lancinant est ce mal d'être

qui nous taraude et lance

parfois son cri

dans la beauté,

comme si toute grâce

prenait appui

sur ce vertige amer.

 

Des lampes mal éteintes

au fond de nos jardins

sont les lampes des morts.

Passe un vent d'étincelles.

La nuit qui dort dans son enfance

lève des senteurs d'olives.

Et nous ne savons pas

si nous avons vécu.

 

Comme s'ouvre un pavot,

le jour s'épanouit.

Nous avons dormi

dans un verger d'images,

effacé les traces du monde.

Ton corps d'herbe et de pluie

se mêle à la lumière

adolescente.

Tu es nue

en cette heure oubliée

de la mort. 


KéCRASS Prod.

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KéCrass Prod.

Pour piger de quoi il retourne, consacrez quelques minutes, une heure à regarder ces deux films où Patrick Cleerebaut compose un irrévérencieux et très pertinent commentateur et/ou acteur de la vie carolo.

https://www.youtube.com/watch?v=u-nvXfEtx_Q&ebc=ANyPxKp9ZpBS4ZC1NY18WmVjStoavh6qKQ2LeDoViWU3BYdhMJD-H9nh4Vrmvt7EXDkpQ2hEqZP7R1lQffZfRo3bFh1Lb-KGtw

https://www.youtube.com/watch?v=dlnUSsFIW5I

Voilà un genre de Groland belgo-carolo. Oui, c'est, si on veut, du journalisme punk, de la gaudriole de fiction foutrement vraisemblable, de l'enquête potache et pertinente, du court-métrage à la brute de décoffrage, ça avoine sévère, ça rigole et ça distribue les taloches, ça fout son doigt dans la plaie et puis ça gigote. Pas peur de l'excès, de la provoc, de la bonne et saine outrance. Et si on veut pas, c'est de la bouffonnerie insurrectionnelle, de la saynète anarcho-pugiliste. Sous ça, cet assaut exorbitant, ce cirque insidieux, cette double attaque au poing des zygomatiques et des maxillaires, embusqué comme la main dans le corps de la marionnette, il y a l'évocation des populations abandonnées, la déroute des déshérités, le prélassement ostentatoire de la plus insolente opulence, la politique du réalisme et de la mise à blanc, du nettoyage et de la dératisation des insolvables. Accent carolo garanti, et accent aigu, accent grave. Parce que, oui, pendant que tout le monde s'en fout, pendant que tout le monde se laisse magnétiser par l'illusion de prospérité, par la solution finale du commerce et des affaires, il va falloir se rendre compte que les broyés grognent, que les écrasés supportent mal le piétinement. Qu'il ne suffit pas de masques de béton, de vitrines étincelantes pour occulter le désespoir des démunis. Se rendre compte, plus encore, que les acquis sociaux sont désormais des chefs-d'oeuvre en péril. Le petit peuple, la nation d'en-bas morfle, périclite, marine dans l'eau sale de sa misère, se fait maintenir la nuque dans la boue de la déconsidération. On ajoute à ce naufrage la terrible éclosion de la race des charognards, des bâtisseurs, des Rastignac, des arrivistes inscrupuleux. KéCrass Prod., à sa manière pas cavalière du tout, à l'aide de son gourdin et de ses coups de gueule, à grands renforts de bravades et de foutages de gueule, s'en émeut, secoue le tocsin à deux mains et proteste. Il y a là une véritable indignation. 

Quand vous aurez vu cela, si le goût vous en dit, sachez que les petits films de KéCrass abondent. Quand il n'y en a plus, il y en a encore.

https://www.youtube.com/watch?v=0FYxzImUSG4

Si vous en voulez davantage, visitez l'espace facebook de KéCrass Prod. 

https://www.facebook.com/kecrass.prod

Diane Paquin

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D i a n e   P a q u i n

https://www.youtube.com/watch?v=mmYeaago--Q

https://www.facebook.com/Diane-Paquin-Photographe-304637089549167/

http://fineartamerica.com/profiles/diane-paquin/shop

Revoilà la belle Diane, Diane la chasseresse d'images, la pictorialiste, l'autoportraitiste magnifique. Il y a de la vitrailliste chez elle, de l'enlumineuse. La revoilà à l'oeuvre, elle court la forêt, le miroir, la nuit, la plage, les couleurs, elle frotte, elle brosse, elle peint, elle compose, elle sertit, elle invente des carats, des étincelles, elle colorie, elle traite, elle modifie, elle invente. Du haut de son caractère impétueux, la québécoise Diane Paquin poursuit son oeuvre avec finesse, avec un enthousiasme communicatif, elle bâtit son univers d'ambiances poétiques, d'artifices somptueux, de lieux enchantés. Elle excelle dans l'art accompli de conjoindre le vrai et l'inventé. Elle possède une vraie vision graphique, son travail en noir & blanc est habité par un beau sens de la nuance. Oui, beaucoup de finesse, d'élégance, ainsi qu'une réelle variété d'approches. Une palette. Découvrez Diane l'aquarelliste photographe, Diane au fusain, Diane la baroque semeuse de perles, la muscadine altière, l'artiste sophistiquée, l'alchimiste enivrée, la femme flamboyante, la poétesse lumineuse, la créatrice spirituelle, la nouvelle impressionniste, l'aventurière du fantastique. Entrez dans ses féeries et ses ensorcellements. 

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Béatrix Laloë

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Béatrix Laloë

Voilà une artiste dont je n'ai jamais pu voir une oeuvre sans m'émouvoir profondément, sans être invité à une sorte de voyage spirituel, profond, intense. Pourtant, j'ai vu (trop) peu de tableaux d'elle. Les quelques œuvres qu'il m'a été donné de voir sont comme bercées dans un sommeil, une hypnose, un recueil en soi, un repli de sage ou de songe peut-être. Les jeunes femmes qu'on y voit semblent établies entre deux mondes, deux états : présence et évanescence. Elles sont comme en récollection dans un ailleurs intérieur. Elles ne semblent pas faites pour déambuler dans nos rues, elles sont vêtues d'habits somptueux et simples, amples et ancestraux, elles ne regardent pas le monde, leurs yeux sont fermés, très rarement ils sont ouverts et traversent les choses plus qu'ils ne les regardent, elles vivent au ralenti, elles semblent issues de fresques anciennes, d'horizons lointains. Pourtant, elles créent un lien avec nous, aujourd'hui, immédiatement. Elles nous hèlent dans le présent. Leur beauté hiératique possède une once de suavité paisible. Elles sont à la fois rudimentaires et sophistiquées. Quelque chose de magique enveloppe ces œuvres méticuleuses. Je sais très peu, beaucoup trop peu de choses à propos de cette artiste, elle est d'une discrétion terrible, ne se montre pas, laisse apercevoir de loin en loin une oeuvre ou deux. Pas davantage. Je me suis mis en quête quelquefois déjà. J'ai toujours récolté trois, quatre grains, pas plus. Cette fois, j'ai mis, à force d'obstination, la main sur un joli filon. Et je veux recueillir les fruits de cette quête, je veux mettre en exergue ce trésor pictural, il détient un étrange, un très rare pouvoir d'envoûtement. Ces femmes, qui ne sont d'aucun temps, qui sont à la fois d'une étrange antiquité et d'aujourd'hui, semblent des métaphores de l'éternité. Je les regarde, les contemple comme si aussi elles étaient quelques-uns des visages de la poésie.

Les animaux, longs et déliés de Béatrix Laloë ont la grâce fragile, flexible, éthérée d'une faune assortie à ces magnifiques rêveuses que les compositions de Marin Marais semblent bercer.

https://www.youtube.com/watch?v=Cepr1xAlIIk

J'ai trouvé quelques indices biographiques. Béatrix Laloë est née en 1956 à Paris. En 1976, elle suit les cours de peinture des ateliers de la ville de Paris. Cours de dessin avec Alain Challier, professeur des Beaux-Arts de Paris. Elle vit en Provence depuis 1986 et consacre tout son temps à la peinture. Longues années de travail solitaire dans l'atelier jusqu'à la rencontre, en 1995, avec la galerie Florence Basset, qui va commencer à montrer son travail.  (Sources : http://www.prieure-manthes.fr/fr-fr/lesartistes/kl/laloe.aspx )

Ce que j'en dis, c'est que lorsque l'on a entrevu quelque chose de cette fascinante nature, - même si l'on n'en a qu'une connaissance superficielle, fragile, lacunaire -, il faut en porter témoignage. 

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Sources : https://www.tumblr.com/search/b%C3%A9atrix%20lalo%C3%AB

http://archives.varmatin.com/sortir/agenda/2306388/photos

http://www.lepoint-k.com/les-artistes-du-k-exposition-de-printemps-2014/71-beatrix-laloe

http://beatrixlaloe.tumblr.com/

Orchestre jazz (jazz session)

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La chasse aux nègres

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Charles-Marie-Félix Martin

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Charles-Marie-Félix Martin est un sculpteur français (1844-1917). Sourd, il entre à l'Institut national des jeunes sourds puis à l'Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts et fréquente l'Ecole française de Rome. Il est notamment l'auteur d'une terrifiante sculpture dénonçant la honte de l'esclavagisme et les traitements odieux infligés aux Noirs (des molosses sont entraînés à la récupération des fugitifs). Sa sculpture a longtemps indisposé l'Etat français (qui a même rebaptisé l'oeuvre pour en atténuer la virulence et la puissance de dénonciation) qui pratiquait ces sévices et a été longtemps, comme la Belgique, au demeurant (avec notamment les insoutenables atrocités commises par Léopold II au Congo), un pays esclavagiste capable des comportements les plus abjects.  

La chasse aux nègres : il s'agit d'un marbre qui représente un chien furieux, massif, musculeux qui saisit un esclave noir tombé au sol et le mord sauvagement à la gorge.

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http://www.roubaix-lapiscine.com/collections/sculptures/charles-marie-felix-martin-neuilly-sur-seine-1844-paris-1916/

En 1852, parut aux États-Unis La Case de l’oncle Tom, écrit par Harriet Beecher-Stowe. Le succès immédiat de ce roman, notamment en Europe, permit de diffuser les théories abolitionnistes et de réveiller les réactions à l’esclavagisme sur le vieux continent qui avait aboli l’esclavage, en 1833-1834 en Angleterre et en 1848-1849 en France. L’œuvre de Félix Martin est exposée au Salon de 1873 avec un titre choc et la citation d’un article antiesclavagiste emprunté à La Revue britannique qui relate une pratique courante dans les plantations américaines et françaises : traquer les esclaves fugitifs avec des molosses dressés à cette fin. Martin réalise là l’une des très rares évocations sculptées de ces drames, à l’époque plus fréquemment traités par la gravure d’illustration ou la peinture, notamment aux États-Unis.

http://www.wikiphidias.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=495:martin-charles-felix&catid=34:biographie&Itemid=53

Salon de musique (1)

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Exposition de Sylvie Lobato

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Sylvie Lobato expose à Saint-Etienne

Le Réalgar, 23 rue Blanqui, 42000 Saint-Etienne France 

Peintures et dessins de Sylvie Lobato - du 2 avril au 13 mai 2016 - vernissage le 2 avril à 18h00

http://lerealgar.com/

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Orchestre jazz - jazz session

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Youn Sun Nah

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Y o u n   S u n   N a h

une pure merveille issue de Corée du sud

(sources) http://mwenendo.com/us/music/youn-sun-nah/

naissance à Séoul, Corée du sud en 1969, chanteuse de jazz

Grande virtuosité vocale, utilisation instrumentale de la voix très originale et captivante, diversité harmonieuse des genres, allégresse rythmique, scat en fièvre, pincées d'allégresse, étonnante expressivité, puissance, félinité, raucité, mélange inédit de l'aérien et du terrestre, sensualité délicate, parfum sonore irrésistible, sensibilité terriblement communicative, charme faramineux, immense interprète. J'ai pu oublier la beauté exceptionnelle de la femme.

http://www.younsunnah.com/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Youn_Sun_Nah

http://www.charlevilleactionjazz.com/youn_sun_nah.htm

https://www.facebook.com/younsunnah.fanpage/

 

https://www.youtube.com/watch?v=2QC762sZbvI

https://www.youtube.com/watch?v=bOvB6gUpsuk

https://www.youtube.com/watch?v=03nK2B0nnMo

https://www.youtube.com/watch?v=Voq0ebhQPvc

https://www.youtube.com/watch?v=Iufyc-3kTlc

https://www.youtube.com/watch?v=1UQIwdyk8bI

Son dernier album en date (2013) est une pure merveille

https://www.youtube.com/watch?v=oA-kB87zVWY

 

DISCOGRAPHIE COMPLÈTE

Sources : http://www.younsunnah.com/

2001

2002

Light For The People

2003

Down By Love

2004

So I Am

2007

Memory Lane

2008

Voyage

2009

2013

Source - http://jazzbook.fr/Orl%C3%A9ans'Jazz%202014%20!/index.html

Reportage photographique http://jazzbook.fr/Orl%C3%A9ans'Jazz%202014%20!/Floril%C3%A8ge%20noir%20et%20blanc/index.html#Ulf%20Wakenius%20(2).jpg

Salon de musique (2)

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Salon de musique (3)

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Johannes Brahms

(1833-1897)

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https://www.youtube.com/watch?v=eENDUsjAJgE

https://www.youtube.com/watch?v=dZ56l603nPM

https://www.youtube.com/watch?v=nMHAhzKFhKU

Hector Berlioz

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(1803- 1869)

https://www.youtube.com/watch?v=g2Kky5BC9Uk

https://www.youtube.com/watch?v=ReWeRBw7KG8

Franz Schubert

(1797-1828)

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https://www.youtube.com/watch?v=0G0lr9yUgJI

https://www.youtube.com/watch?v=06OBNoeKWBw

https://www.youtube.com/watch?v=QDVJkxGz_Tc

Ludwig van Beethoven

(1770-1827)

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https://www.youtube.com/watch?v=JCqOHFvO3po

https://www.youtube.com/watch?v=IvrzJ8uH1PI

https://www.youtube.com/watch?v=4Tr0otuiQuU

Robert Schumann

(1810-1856)

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https://www.youtube.com/watch?v=UjlO0ABn3vQ

https://www.youtube.com/watch?v=NdqBfMb3pX0

https://www.youtube.com/watch?v=S91cK2Z3z2I

Camille Saint-Saëns

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(1835-1921)

https://www.youtube.com/watch?v=P2wNAWBPFiI

https://www.youtube.com/watch?v=5LOFhsksAYw

https://www.youtube.com/watch?v=YyknBTm_YyM

Modeste Moussorgski

(1839-1881)

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https://www.youtube.com/watch?v=AneABJXRym8

https://www.youtube.com/watch?v=DXy50exHjes

https://www.youtube.com/watch?v=CHIux8A61Tw

Antonin Dvorak

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(1841-1904)

https://www.youtube.com/watch?v=ETNoPqYAIPI

https://www.youtube.com/watch?v=llB7NaWLUc4

https://www.youtube.com/watch?v=aPxHEN9lXCU

https://www.youtube.com/watch?v=fN4z8HjSCI8

Claude Debussy

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(1862-1918)

https://www.youtube.com/watch?v=-QMAlGAoiuQ

https://www.youtube.com/watch?v=X5QAKup4jxM

https://www.youtube.com/watch?v=Yu4KObwynSc

https://www.youtube.com/watch?v=vG-vmVrHOGE

https://www.youtube.com/watch?v=JAVyKDDsM3s

https://www.youtube.com/watch?v=FOCucJw7iT8

Erik Satie

(1866-1925)

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https://www.youtube.com/watch?v=DR2DbU5Uq-4

https://www.youtube.com/watch?v=tR627jMtu40

https://www.youtube.com/watch?v=MPz4WElbtZI

Sergueï Rachmaninov

(1873-1943)

a clas a.png

https://www.youtube.com/watch?v=rEGOihjqO9w

https://www.youtube.com/watch?v=xSMnTMCu_3I

https://www.youtube.com/watch?v=UC-jip4cJCs

Scott Joplin

(1868-1917)

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https://www.youtube.com/watch?v=ukgWU6JCZkg

https://www.youtube.com/watch?v=j1MJayGZXFs

https://www.youtube.com/watch?v=fPmruHc4S9Q

https://www.youtube.com/watch?v=3-PtpGBmr5E

https://www.youtube.com/watch?v=S9uR9IPBX8I

TOUT TREEMONISHA

https://www.youtube.com/watch?v=b6ynOUAFIG8

https://www.youtube.com/watch?v=RHG6PMUUHOA&list=PL7HR0pIHFOf8E2oNsWleCt3nJ-Fzedl7g

https://www.youtube.com/watch?v=0Sr5AokEGGg&index=3&list=PL7HR0pIHFOf8E2oNsWleCt3nJ-Fzedl7g

Rock'n roll - Pop (1)

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DAVID BOWIE

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https://www.youtube.com/watch?v=kszLwBaC4Sw

https://www.youtube.com/watch?v=y-JqH1M4Ya8

https://www.youtube.com/watch?v=g1qF1GXAZPM

NINA SIMONE

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https://www.youtube.com/watch?v=QH3Fx41Jpl4

https://www.youtube.com/watch?v=PiK1Un7lT0Q

https://www.youtube.com/watch?v=tqbXOO3OiOs

TOM WAITS

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https://www.youtube.com/watch?v=u1eDuFlOl-c

https://www.youtube.com/watch?v=0nq-WDW7Sm8

https://www.youtube.com/watch?v=c3IHscrJB0I

JETHRO TULL

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https://www.youtube.com/watch?v=wUEA5NWlQU0

https://www.youtube.com/watch?v=E0guWypvRQU

https://www.youtube.com/watch?v=bvdZUzMjH7E

BRUCE SPRINGSTEEN

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https://www.youtube.com/watch?v=spp2eEPBFNw&list=PLbZK6D6opEXSq1bpGVn1obyz8LnxFVlzg

https://www.youtube.com/watch?v=6vQpW9XRiyM&list=PLq5_IODrGmKgXMn2NrFl8UTpSkrqq0NWh

https://www.youtube.com/watch?v=nAB4vOkL6cE

LOU REED

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https://www.youtube.com/watch?v=zwfwqCxNb6I

https://www.youtube.com/watch?v=QYEC4TZsy-Y

https://www.youtube.com/watch?v=0KaWSOlASWc

THE DOORS

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https://www.youtube.com/watch?v=JSUIQgEVDM4

https://www.youtube.com/watch?v=BLBV6ZwLKDU

https://www.youtube.com/watch?v=n2_X4VTCoEo

CLASH

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https://www.youtube.com/watch?v=N3A8uNG3GH4&list=PLqfmipXtcb8SnZidey05-cYUhqt0nLlYt

https://www.youtube.com/watch?v=UQDC5DY0nYw

https://www.youtube.com/watch?v=ttJBdr6eBuo&list=PLqfmipXtcb8SnZidey05-cYUhqt0nLlYt

BOB MARLEY

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https://www.youtube.com/watch?v=CHekNnySAfM

https://www.youtube.com/watch?v=S5FCdx7Dn0o

https://www.youtube.com/watch?v=AFWy1qyyMHE&list=PLkVSzrKdeIKUznc9C_1SCbYS-bVYtP3YF

NEIL YOUNG

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https://www.youtube.com/watch?v=KdFsr7I6rz4

https://www.youtube.com/watch?v=GV3oaC2LyIQ&list=PL620E117A73EEF3C1

https://www.youtube.com/watch?v=ZscGz9JA-_c

FRANK ZAPPA

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https://www.youtube.com/watch?v=YJNfuL93Pnc

https://www.youtube.com/watch?v=h1TS6ce9Ve8

https://www.youtube.com/watch?v=WUxJQlOKj38

STEVE WONDER

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https://www.youtube.com/watch?v=ZFam9Tkmeug&list=PLAXtxlmxaeof9dBuuzXE9DUzoCEljxF6Q

https://www.youtube.com/watch?v=0CFuCYNx-1g

https://www.youtube.com/watch?v=AhF1cc7nCyg

SKUNK ANANSIE

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https://www.youtube.com/watch?v=PuNxpykpRo0

https://www.youtube.com/watch?v=2meg38JbKIM

https://www.youtube.com/watch?v=RctAgyp5K4Y

JANIS JOPLIN

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https://www.youtube.com/watch?v=guKoNCQFAFk

https://www.youtube.com/watch?v=iJb7cBfrxbo

https://www.youtube.com/watch?v=AxJxUFoR0Es

IKE & TINA TURNER

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https://www.youtube.com/watch?v=hzQnPz6TpGc

https://www.youtube.com/watch?v=8oRW9cN3ucg

https://www.youtube.com/watch?v=spp2eEPBFNw&list=PLbZK6D6opEXSq1bpGVn1obyz8LnxFVlzg

THE STRANGLERS

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https://www.youtube.com/watch?v=cYQTL-ws6p4

https://www.youtube.com/watch?v=BJL8GjLCGxU&list=PL_wBFD2dAtGkDt3OGzA1rUvN9MMUGOqXl

https://www.youtube.com/watch?v=jqfqVDHNW6c&list=PL_wBFD2dAtGkDt3OGzA1rUvN9MMUGOqXl

TRACY CHAPMAN

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https://www.youtube.com/watch?v=Q2wneBVssPc

https://www.youtube.com/watch?v=KiBuD-KsuCU

https://www.youtube.com/watch?v=A0-DBWBs6zo

BJORK

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https://www.youtube.com/watch?v=efdPHHlLTgI

https://www.youtube.com/watch?v=BBNysnuybqU

JONATHAN RICHMAN

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https://www.youtube.com/watch?v=8KB_YzJH0Bk

https://www.youtube.com/watch?v=63stLm1Rw_U&list=PLDMS3HSB6GQPLY2X3ZV4I734IGiFbprS-

https://www.youtube.com/watch?v=gg7WG6tCbrw

NICK CAVE

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https://www.youtube.com/watch?v=QzmMB8dTwGs

https://www.youtube.com/watch?v=LnHoqHscTKE

https://www.youtube.com/watch?v=YNCArPzIbBQ

STEVE HARLEY & COCKNEY REBEL

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https://www.youtube.com/watch?v=Rq481utZ8yE

PAVLOV'S DOG

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https://www.youtube.com/watch?v=k3KSpeiRPTc

KING CRIMSON

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https://www.youtube.com/watch?v=eHJ7An2CMB4

MOODY BLUES

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https://www.youtube.com/watch?v=QdykXAT19Go

PROCOL HARUM

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https://www.youtube.com/watch?v=Mb3iPP-tHdA

CAT STEVENS

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https://www.youtube.com/watch?v=qZP54bClDRw

https://www.youtube.com/watch?v=tfJWiNfzwUg

https://www.youtube.com/watch?v=XqjCc1wKShs&index=2&list=PL179FBC43DBD90F8B

SLADE

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https://www.youtube.com/watch?v=brnCVw85nw0

https://www.youtube.com/watch?v=gRfKRiUBLIA

https://www.youtube.com/watch?v=aqcpx2K2SVA

Orchestre jazz (suite)

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Stéphane Belmondo

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https://www.youtube.com/watch?v=hVJcyNKujLg

https://www.youtube.com/watch?v=yqCPilxAwVU

https://www.youtube.com/watch?v=3DuGidwbk0Y

https://www.youtube.com/watch?v=_rKy5LKIpMs

Madeleine Peyroux

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https://www.youtube.com/watch?v=AqpOFQvMM1A

https://www.youtube.com/watch?v=CnTxplw60FU

https://www.youtube.com/watch?v=9jeeY80n99Q

https://www.youtube.com/watch?v=U1Tn0zIuLAg

Herbie Hancock

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https://www.youtube.com/watch?v=RNAjQBOP-lU&list=PL8eK2Ek-HETlLMD7SyDgce8miz74_gaCG

https://www.youtube.com/watch?v=UbkqE4fpvdI&list=PL8eK2Ek-HETlLMD7SyDgce8miz74_gaCG&index=3

https://www.youtube.com/watch?v=x9UZWDAoUZk

https://www.youtube.com/watch?v=GHhD4PD75zY&list=PL8eK2Ek-HETlLMD7SyDgce8miz74_gaCG&index=4

Don Cherry

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https://www.youtube.com/watch?v=dPmxnQiYgoc

https://www.youtube.com/watch?v=0-t3bte1wv4

https://www.youtube.com/watch?v=aNXePvT5H0s

https://www.youtube.com/watch?v=LkrgxV_7pHA

Céline Bonacina

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Pour mon ami Eric Allard

https://www.youtube.com/watch?v=3fZcimn6Ufk

https://www.youtube.com/watch?v=KX9k7oywsQM

https://www.youtube.com/watch?v=JxP4TMnrO8g

https://www.youtube.com/watch?v=F7av_epCIBs

Mandy Gaines

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https://www.youtube.com/watch?v=8YOC4zr4mEA

https://www.youtube.com/watch?v=ukFIjVl8VPI

https://www.youtube.com/watch?v=1IXVzee0IFE

Grant Green

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https://www.youtube.com/watch?v=h2J3VmZ2qyc

https://www.youtube.com/watch?v=U1pwTUkXilo

https://www.youtube.com/watch?v=Db98Ofs0L7U

Peggy Lee

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https://www.youtube.com/watch?v=rdd33OnDX-w

https://www.youtube.com/watch?v=72h6Efv4l38

https://www.youtube.com/watch?v=LGtA47g8olo

Alain Romans

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https://www.youtube.com/watch?v=anGOPdtOJvs

https://www.youtube.com/watch?v=IboThRYfNH8

https://www.youtube.com/watch?v=vW9b7F1mULk

Nat King Cole

https://www.youtube.com/watch?v=h5EUcYw96us&list=PL899C5F6E02E8684B

https://www.youtube.com/watch?v=HDXcfDWHIvk&list=PL899C5F6E02E8684B&index=29

https://www.youtube.com/watch?v=th-QbzRyMIE

https://www.youtube.com/watch?v=qBFB8kyE8XI

Le Velvet Club (Love A tribute to Nat King Cole)

Flore Benguigui (chant)
Charles Tois (Piano/chant)
Pierre-françois Maurin (Contrebasse)
Didier Vallet (Batterie)
Sébastien Dugué (Direction Artistique )

https://www.youtube.com/watch?v=U1Tn0zIuLAg

https://www.youtube.com/watch?v=ZBGKlhsnNng

https://soundcloud.com/l-o-v-e-tribute-to-nkc/exactly-like-you

https://soundcloud.com/l-o-v-e-tribute-to-nkc

Dinah Washington

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https://www.youtube.com/watch?v=BmEhO1OiEkY

https://www.youtube.com/watch?v=OmBxVfQTuvI

https://www.youtube.com/watch?v=tx6MQ7tmgSc

https://www.youtube.com/watch?v=LtJLZ2zL2Os

Toots Thielemans

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https://www.youtube.com/watch?v=MBcgc31s_m8

https://www.youtube.com/watch?v=IJvfMnnDxp4

https://www.youtube.com/watch?v=n5mZnJEoN-8

https://www.youtube.com/watch?v=BsDRdbkGRf0

https://www.youtube.com/watch?v=RtSJH8iVdJg

https://www.youtube.com/watch?v=IA36Anlf1bw

https://www.youtube.com/watch?v=O1Ypdsam6wE

https://www.youtube.com/watch?v=Nb-5aQ1EIgc

https://www.youtube.com/watch?v=zyYr2QdWX44

https://www.youtube.com/watch?v=ERdevcOe_dE

Melody Gardot

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https://www.youtube.com/watch?v=SkBuxeIsXDo

https://www.youtube.com/watch?v=Yd8kPDg6vo8

https://www.youtube.com/watch?v=qKDj-OVJ6hc

https://www.youtube.com/watch?v=fdKrUiUcEqw

https://www.youtube.com/watch?v=F6Dm5hldI-k

Kate Davis

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https://www.youtube.com/watch?v=fS6Cq4C5vRw

https://www.youtube.com/watch?v=fpuUNrQHVS8

https://www.youtube.com/watch?v=KIFMpEdgyfc

https://www.youtube.com/watch?v=PZJEwIfMF38&list=PLfZei35UJPi9ORe0Bxs93wI9lSVptijSK

https://www.youtube.com/watch?v=aNQcR0mx2N0

Jevetta Steele

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https://www.youtube.com/watch?v=nk7mCmgzpPE

Dominique Rolin

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Dominique Rolin (1)

Une beauté en cache une autre

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Dominique Rolin, écrivaine belge, Bruxelles, 1913- Paris, 2012

Qu'est-ce qu'une oeuvre réussie, sinon une chair, une chair authentiquement vivace dont les gestes sont les organes, la pulpe, les nerfs, le sang, un luxueux instrument, la patine. (Le Futur immédiat, Dominique Rolin)


a rolin 1.jpgDominique Rolin. Dominique Rolin. Dominique Rolin. Ce nom, par moi, est désormais entonné comme un cantique. Le Cantique, disons, des Cantiques. Ce nom béni était porté une femme qui, bien qu'elle aimât rire, n'était pas légère. Je veux dire en cela qu'elle n'était pas guillerette. Qui songerait, - quel esprit chétif, égaré -, que la déesse Aphrodite est guillerette ? Le rire était l'oiseau dans cet arbre majestueux, dans cette prouesse végétale, cette pulpe à livres. Dominique Rolin, Dominique Rolin. Je m'arrête avant qu'il me vienne, qu'il me monte à la gorge je ne sais pas, quelque chose de réellement intempestif  dans le genre d'un long brame sonore ou d'un interminable chant d'amour. J'éprouve du plaisir, je le confesse, à pouvoir encore en dernier ressort me ressaisir, à garder une once d'ascendant sur moi-même, à agripper le garde-fou avant de glisser dans le gouffre. Cette glissade n'est que suspendue.

a rolin 3.jpgDominique Rolin. J'admire l'oeuvre d'art, la femme, celle-là, modelée par un génie, élue entre cent déesses, je m'agenouille mais je tiens à l'écart de la géhenne quelques poches de sang froid. Passé au crible d'une vie boursouflée, comme toute vie, de misère, de grandeur, de chyle, de poésie, de quintes de toux, d'opéras, de dérisoire et de décisif, de vice et de vertu, ce n'est à peu près rien une belle femme. Les rues, les livres, les écrans (petits et grands) en regorgent. Ainsi qu'en Egypte jadis, c'est par averses de sauterelles qu'il en pleut des belles femmes. Il en passe d'entiers convois, des cortèges, des processions. Elles se fondent à la foule des hommes, des passants indistincts, des ombres et puis il n'y paraît plus. C'est une massive coulée d'êtres. Un régal à djihadistes. Et puis on vieillit, on se laisse, sans souci du paradoxe, chambrer dans le couloir des funérariums, on beurre plus lentement sa tartine, on tient ses illusions en joue et on fait feu. Carton. Mouche. La lente approche des mouches. Bon, ça occupe. Et le malheur nous fuit parce plus souvent on est mesure de demeurer en repos, dans une chambre. Ce n'est à peu près rien, une belle femme. Et cela nous concerne de moins en moins. Un détail de l'histoire. Un chef d'oeuvre. Elle, Dominique Rolin, se tient dans cette invraisemblance partage des huiles qui unit et sépare Pierre Puvis de Chavanne et Renoir. Ceci me vient dans un élan. Une belle femme, c'est un violoncelle chez Mahler. Et le Rappel des oiseaux de Rameau, une belle femme. Et du tragique en sommeil. Ce n'est rien à peu près, devant le vide, devant l'essentiel. Seulement, une belle femme, la forme la plus noble, la plus digne de la fermentation de Dieu. Il y a la forge d'une symphonie dans le sillage d'une belle femme, dans le vent qui enfle ses voiles. Et puis, il faut achever son bouillon, avaler avant le repas sa suite de gélules. Je prendrais Dominique Rolin tout entière, je la ferais siéger au Musée d'Orsay, verticale (sa position préférée), ici Delacroix, Hammershoi, Hodler, Monet, Redon et Dominique Rolin, somptueuse, charnue par ses belles attaches bataves, svelte et raffinée par ses racines juives, souveraine dans son épanouissement effarant de flamande francophone. Car oui, elle a la chair sublime d'une flamande, cette beauté saine de la peau, cette découpe vénusienne du corps par laquelle l'ample et le svelte signent un pacte historique. L'émeraude intelligente, féline, paresseuse des yeux fascine, reconduit sur le seuil de la musique, devant des fleuves sacrés, inventés pour s'accorder à l'eau de ces yeux-là. C'est très bête, bien sûr, et c'est excellent, c'est un enivrement et il faut dire la suavité aristocratique de la bouche. Il y a du miel, de la gelée royale dans ce marbre. Marbre oui mais moelleux. Tendre. Chaud. Cruel. Il y a de la cruauté chez Dominique Rolin.

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a rolin 5.jpgSa lutte avec sa mémoire peut-être sanguinaire. Rien ne séduit toutefois autant que sa liberté, son inextinguible désir de liberté, son combat effréné pour le risque essentiel d'être libre. C'est un rêve, une délectation, un femme qui aime ainsi, supérieurement, Le Lit est une merveille. Rien, une belle femme, à peu près.  Si elle écrit Le Lit, la beauté gagne l'Olympe des auteurs.  Par un calvaire douloureux, un amour total, le refus ultime d'être balayée par le deuil. Tempérament, orgueil, aptitude à se donner totalement, amoureuse superbe. Elle reste un voilier, elle est plus que jamais, après le terrible ébranlement, un voilier en majesté, un grand oiseau, une masse d'argile entre les mains de Rodin. Quelqu'un, en fait, qui se façonne soi-même. Une grande écrivaine, une voix. Je suis touché par la façon dont cet être retentit, tinte, crisse dans l'épreuve sans altérer jamais sa beauté de sentiments, son aptitude à dire, son refus de contourner les embûches. Sa singularité jalousement assumée est sa plus belle parure. Et puis, il y a, régulièrement serties dans la beauté bouleversante de l'oeuvre, des fulgurances poignantes, superbes. Éva, amoureuse ébranlée, est au chevet du robuste Martin que la maladie finira par emporter.

a rolin 6.jpgLa chambre baigne dans un air différent qui m'oblige à changer allure et gestes. Le jour s'est condensé sur le lit au-dessus duquel est déployé un tissu plastique. Dans les plis en forme de rayons, ramassés, au sommet d'une potence métallique, la lumière se tend, presque liquide. Emprisonné, m'apparaît le visage de Martin qui dort. Il est paisible et rose sous l'abri virginal. Il est de l'autre côté, du côté de la pureté, du sommeil et d'un mystère qui n'a plus rien de commun avec ce que je redoutais de la mort. Je me penche pour toucher ses mains posées sur le drap et qui, elles, font partie encore de mon univers. Elles sont fraîches. Martin entrouvre les paupières qui filtrent son regard bleu. Martin est une fiancée. Je suis le fiancé. Nous nous sommes retrouvés, elle et moi, et nos noces sont proches. Je pleure. Martin est une merveilleuse jeune fille dont commence à briller le sourire. Je veux l'appeler par son nom, mais le nom se refuse, et je vois bien qu'elle aussi a oublié mon nom. Martin est une jeune fille, je suis un homme et je l'aime, non, je suis Éva, Éva, Éva,oui, voilà, je m'appelle Eva, et je suis une femme qui se penche sur son amour retrouvé? - Mon amour, dis-je. Martin remue les lèvres. J'ai mal, mal de bonheur et de surprise : il vit. Je vois la vie remonter à la surface de lui-même, et j'ai envie de lui donner des conseils pour hâter la résurrection. J'aimerais toucher sa bouche avec la mienne.

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Toujours, dans l'ouvrage, se lève, plus haut encore que la souffrance de l'amoureuse qui va perdre son amour, plus haut que ses tumultes, son chaos, ce refus définitif d'être une victime, ce refus d'être enterrée vive, ce refus ultime de céder et de succomber. L'amour était vrai, intense, brûlant, profond. Elle s'y est livrée tout entière, corps et âme. La mort de Martin est un désastre, une chute d'astre. Mais la volonté d'Eva s'affirme dans les deux derniers paragraphes du Lit. Ce qui est mort est mort et ne peut lester celui qui demeure. Ne peut le fissurer. Ce grand cri volontaire, ce refus d'abdiquer aux ordres du destin, ce rejet catégorique à l'écart des désastres romantiques, me surprend et me fascine. Dominique Rolin affirme la vie, la réclame, elle exige sa reconstruction et sa farouche indépendance.

a rolin 7.jpgJ'aspire à n'être qu'un.

Lorsque j'aurai atteint ce palier dans mon histoire, je m'apercevrai probablement que mon amour pour Martin, sa construction minutieuse, son parcours, et la maladie puis la mort, et ma souffrance n'auront été que des étapes anodines.

Il me faudra jusqu'au bout accomplir le chemin, - un détour en somme- pour atteindre ma vraie place et ma cadence, et pour savoir que Martin, en définitive, a représenté un moment que le temps me forcera d'oublier.

C'est autre chose, la forte impression que l'on subit à lire ces lignes qui clame le refus de céder, que de s'émouvoir de la beauté d'une femme. Autre chose ? Il y a une sorte de complémentarité sublime tout de même. Deux beautés s'enchevêtrent. Cette splendeur physique fait tout de même diadème, couronne. 

Le Journal amoureuxévoque, par touches subtiles, l'amour avec Jim (identifié : Solers). La romancière a fait place nette dans sa vie, liquidé les potiches masculines qui lui tenaient lieu d'amants. L'amour est là. Le ton est libre, toujours. Amoureux, plus que jamais. Avec une épice de dignité libertine rétive à tout mauvais goût. Couple superbe, menant une aventure pérenne, soutenue, hors des conventions. Couple littéraire et amoureux : écriture, musique, vin, amour, Venise. Des fantômes (père et mère) traversent la vie de la romancière, elle livre bataille contre et avec son passé. Discours contre les entraves. Il est à moi sans être mien, je suis à lui sans être sienne, il le sait, je le sais, tout va bien. Et pourtant, une sorte de plénitude, une sorte de plénitude menacée habite de livre. C'est la narration fiévreuse et paisible et fiévreuse d'une grande amour clandestine, magnifique, au long cours. La langue est belle, c'est celle de la passion, des baisers, de l'enivrement, de la singularité même d'une rencontre que les périodes de séparation ne suspendent pas. 

Il me faut à présent m'engager plus loin dans l'oeuvre. 

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Yvon Vandycke

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Yvon Vandycke

Iconographie et liens : 

http://users.belgacom.net/gc053794/page2.html

http://users.skynet.be/philippe.mathy/page13.html

a vd 2.jpgPour découvrir  Yvon Vandycke, on visitera obligatoirement les  espaces que Philippe Mathy, son ami, lui consacre.

Eléments biographiques :  Yovn Vandycke a douze ans lorsque son père, ouvrier à Marcinelle, meurt. À seize ans il fait paraître son premier recueil de poésies. Il se lie d’amitié avec le fils de Gustave Camus, alors professeur à l’Académie des Beaux-Arts de Mons.

Il s’inscrit, dès 1958, au cours de peinture de Gustave Camus. Celui-ci est devenu directeur de cette Académie et confie à Vandycke un atelier, celui du dessin de composition, de 1965 à 1975. Il deviendra ensuite responsable de l’atelier de peinture, jusqu’à sa mort.

Il expose en 1963 sur le thème Contribution à une Ontologie à Bruxelles. En 1971, avec le sculpteur Christian Leroy, avec Michel Jamsin, ainsi que Jean-Marie Molle, Jacques Ransy et Charles Szymkowicz. Il fonde le groupe Maka1Calisto Peretti y sera associé par après. En 1976, le groupe se dissout, mais un autre groupe renaît de ces cendres sous le nom d’Art cru. Puis, ce sera Polyptyque : expositions de 1980 à 1983, avec Michel Jamsin, Christian Leroy, Charly Vienne, tous professeurs de peinture, sculpture ou dessin à l’Académie de Mons. Il animera encore en collaboration les Ateliers des Arts, de 1983 à 1987 des expositions, rencontres, publications. Enfin, ce sera La valise est dans l’atelier et L’Atelier V où il assume la promotion de ses élèves ou amis. Yvon Vandycke est mort en décembre 2000.

Yvon Vandycke a signé le Manifeste pour la culture wallonne en 1983.

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Yvon_Vandycke 

J’avais, il y a quelques années, rédigé un long article sur Vandycke. Hélas, un pirate obtus, une clenche de concours, un requin complètement marteau, un enfant de sa très malpropre mère a saboté totalement mon site de l’époque et toute trace du papier sur l’immense Vandycke a disparu. Là, je recueille précieusement ce qui est écrit à son propos. J’archive. Je suis effaré. Il n’y a à peu près rien, si j’excepte le beau travail de Philippe Mathy.

Peintre, poète, polémiste, infatigable animateur plus soucieux de défendre une certaine idée de l’art - et de l’être humain ! - que sa propre personne, Yvon Vandycke aura marqué l’histoire de son temps. L’histoire de la peinture belge ... Quand la haine des officiels qu’il a pourfendus sera apaisée, quand les modes versatiles sombreront dans les oubliettes de l’histoire, nul doute qu’il sera reconnu comme le fut Félicien Rops ou, plus près de nous, Francis Bacon et Lucian Freud que l’Angleterre a mis à l’honneur sans attendre leur décès. ( http://users.belgacom.net/gc053794/index.html )

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Originaire de Charleroi, où il est né le 17 mars 1942, Yvon Van Dijck épousa une régente technique qui enseigne aux écoles techniques de St-Ghislain et est l'heureux père d'une fille Sarah et d'un fils Patrick. Après ses humanités, le lauréat suivit, de 1958 à 1963, les cours de l'Académie royale de Mons où il eut comme professeur M. Gustave Camus. Deux ans plus tard il repassait à nouveau les ports de l'établissement artistique montois, comme professeur de dessin cette fois.
De 1965 à 1975 Professeurs de dessin de composition à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Mons. Depuis 1975 Professeur de peinture à l'Académie Royale des Beaux-Arts de Mons.
Dès l'année de sa sortie de l'Académie, M. Van Dijcke remporta le "Prix du Hainaut" et depuis lors il fut encore lauréat du Prix Dasselborne en 1968 et la même année Prix de peinture de l'Académie de Belgique, Prix Villa Toriani en 1971 et Prix Caty, également en 1971. C'est à proximité des vestiges prestigieux de l'abbaye de Saint-Denis, au n° 6 de la rue de la Filature, que nous avons peu rencontrer Yvon Van Dijcke, le principal lauréat 1972 du Prix Anto Carte. Pour la première fois depuis pas mal d'années, c'est un artiste peintre hennuyer qui remporte ce prix important. Seul Roger Somville, en 1960, fut le deuxième lauréat de ce concours. Cet honneur peut être considéré comme une victoire pour le groupe "contestataire" MAKA dont il fait partie.

Figurative avant tout, la peinture d'Yvon Vandijcke présente sous un fond tourmenté, une âpreté dans son message, une dureté dans sa consistance plastique. Elle se caractérise surtout par un trait fortement grossi volontairement noirci pour sa dureté imprimée et sa signification.

L'oeuvre entière de Yvon Vandycke nous met en contact avec un univers de tension et d'angoisse. Bien qu'il présente l'humanité dans des situations dont il ne nous épargne aucune laideur, il faut comprendre que l'artiste est un être passionné aimant la vie et les hommes. C'est pourquoi il crie son horreur et son dégoût face au monde qu'ils se façonnent et à la manière dont ils disposent de la vie.
"Le monde est laid
La vie est belle
Le monde si vrai
Si fausse ritournelle"
En ayant l'air de traiter certains sujets avec ironie, il en accentue davantage la portée dramatique.

http://www.fonds-leon-eeckman-et-le-groupe-nervia.be/nos-artistes/yvon-vandycke

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Grand artiste iconoclaste

Vandycke est un ouragan, une tempête anarchique, une volée de coups de gourdin  que la mémoire de l’art ne semble toujours pas pouvoir digérer. Je me fous, je vous l’avoue, des sensibleries sans doute revanchardes des institutions, je me fous de l’argumentation des ignares, des frileux et des enclumes mal battues  qui laissent ce fauve pictural (fauve : animal rugissant et intraitable, royal) sur le seuil du musée. Ce que je dis, c’est que cette maltraitance relève de l’iconoclastie et du blasphème plus encore que de l’insistante bêtise. Car, nom de dieu, c’est aux artistes, - je parle des artistes de la trempe de Vandycke, ce wallon furieux à blaze de flahute, ce monstre indispensable, ce déracineur de cocotiers – que revient de plein droit l’usage du sacrilège. Ce n’est pas affaire de fonctionnaires incarcérés dans leur livrée, d’agents de l’état en piteux état, de peigne-culs commis aux dossiers de l’art de mettre à mort par étranglement, par dissimulation, par mise sous scellés l’œuvre faramineuse de ce phénomène inédit qu’est Vandycke.  Ces pleutres acouillus (néologisme pour : privés de balloches) croient sans doute œuvrer pour la salubrité en sanctionnant cette exorbitante crue picturale qui déferle des pinceaux de Vandycke.  Le crime, - car c’en est un, un effroyable - c’est d’enterrer la vie trépidante, la fermentation puissante de la vie, la terrifiante vie, la protubérante vie,  l’excès de vie, la proliférante vie que Vandycke n’a cessé de représenter et de monter en art cru, à l’écart des esthètes et des plasticiens. Je ne nie ni esthètes, ni plasticiens, j’en aime d’entiers gradins, mais ils ne m’empêchent pas, jamais, d’apercevoir, - effaré, admiratif, estomaqué-, la terrible lumière verte de Vandycke.  Vandycke, c’est la vie démasquée, la vie qui hurle sous le masque d’urbanité qu’on lui colle sur le groin. L’humanité, chez Vandycke, affiche ses bourrelets, ses disgrâces, ses tons de batraciens. L’humanité s’affiche bâtarde. L’humanité de Vandycke, trop authentique, dégrise, dépite l’humanité. Vandycke ne vient pas chanter aux balcons de l’humanité. Il veint dégueuler des choses terribles. C’est un grand service, un service essentiel qu’elle rend aux êtres. Car derrière, grâce même à cette crudité directe, il y a le désir de fissurer la conque, l’habit de satisfaction, l’armure de suffisance. Il y a la volonté de foutre à bas ce kitsch épouvantable d’une espèce amoureuse de l’illusion de sa forme, de son fond, de sa lie. Le kitsch, ainsi que le résume l’affolant Kundera, c’est la négation de la merde. Vandycke, héroïquement, s’en prend à cette négation. Vandycke, pour demeurer kundérien, adopte l’attitude anti-lyrique.  Vandycke jette son œuvre virulente à la gueule d’une société avide de s’embellir, de se surestimer. Chez Vandycke, il y a des indices indiscutables du monstre anti-kitsch. La salubrité iconoclaste, c’est Vandycke. Je vais me mettre en quête d'oeuvres à reproduire et, très humblement mais soutenu par une conviction géante, je tenterai de ramener Vandycke parmi nous, à la place que doit occuper un grand artiste dérangeant, une force d'insoumission, un tumulte fait homme et fait art.

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Quelques paysages

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Sept paysages

pour mon amie Jo Hubert

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Alain Adam (suite)

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ALAIN ADAM

Le 11 avril 2014, le peintre belge Alain Adam nous quittait sans l'ombre d'un préavis. Je lui consacre un vaste espace afin de perpétuer son formidable univers pictural qui va de l'expressionnisme abstrait au dessin et à l'aquarelle. Il y a ici une longue suite d'articles et une impressionnante série d’œuvres afin de permettre une approche nourrie et vaste de son travail. Je vous invite donc à déambuler dans les nombreuses galeries que je consacre respectueusement à cette oeuvre considérable. J'ai aussi à cœur de perpétuer notre amitié. Pour ce faire, j'inaugure aujourd'hui un nouvel espace.

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Orchestre jazz

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Auster Loo & A brûle pourpre point

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AUSTER LOO

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https://www.facebook.com/austerloo/

https://www.facebook.com/lydie.thonnard

https://www.facebook.com/profile.php?id=100008739276732

Duo belge: Lydie Thonnard (flûtes) - Simon Leleux (darbouka et autres percussions)  

Jeux subtils, exaltants, de souffle, de rythme, d'envol, d'hypnose et de fièvre sonores, 

https://www.youtube.com/watch?v=-QFEuj4LmM0

https://soundcloud.com/simon-leleux

A BRÛLE POURPRE POINT

a jazz o 1.jpg

Lydie Thonnard (flûte) - Charline Briol (hautbois) - Fanny Vandenberghe (basse, voix)

https://www.youtube.com/watch?v=M72v2wjWdMA

Ce que j'ai entendu est très réjouissant, savant, accessible, ardent, envoûtant, émaillé de dialogues superbes, d'envolées d'un lyrisme jazz très inspiré et mêlé de classique, d'une once de Ian Anderson, brillant flûtiste et chanteur de la formation britannique Jethro Tull, d'envolées et élans qui s'essorent par-dessus les frontières. De très beaux thèmes, apparition furtive d'une belle voix, de souffles. Une superbe découverte. Trois instrumentistes douées et qui concertent très bien. Trio tout nouveau, tout frais, plein de promesses. A soutenir de toute urgence. Oui, je réécoute, c'est évident, le tout est vaporisé d'un délicieux parfum de talent.   

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